Dans le XVe arrondissement de Paris, Mathilde, 22 ans, file entre les rayons du supermarché pour préparer sa soirée. Serveuse dans un restaurant du quartier, elle s’est récemment laissée séduire par les alternatives sans alcool. «J’ai découvert la bière 0 % cet été, et franchement, c’était sympa», raconte-t-elle. Mais pour sa soirée de la Saint-Sylvestre entre amis, elle hésite : «Je ne me vois pas débarquer avec un pack de bières sans alcool.» Ce soir-là, donc, ce sera champagne. Mais dès le lendemain, si elle n’a pas l’intention de participer pleinement à la sixième édition du «Dry January» – le mois sans alcool –, Mathilde envisage tout de même de freiner sa consommation pour sa santé. Soit faire une sorte de «Damp January», concept qui propose à ceux pas tout à fait prêts à arrêter totalement l’alcool pendant un mois de veiller tout de même à le limiter. Une résolution qui pourrait bien changer ses habitudes : «L’alcool, ça reste social pour moi. Aller au bar et rester au soda pendant que tout le monde trinque à la bière, ce serait bizarre.»
Le Dry January séduit pourtant de plus en plus de Fran