En octobre, Libé avait révélé une information qui avait attristé les amateurs de grignotage. Les célèbres Finger, le petit biscuit chocolaté, n’étaient plus disponibles en magasins. C’est un produit anglais phare des années 80-90 qui disparaissait de l’Hexagone sans que son fabricant ne communique.

Les raisons de ce retrait restent encore floues aujourd’hui : probablement une nouvelle répartition des marchés entre Mondelez France (qui ne produisait et ne distribuait pas cette marque et qui propose en revanche des Choco Sticks Milka très ressemblants) et Cadbury, appartenant à la branche britannique du géant mondial de l’agroalimentaire.

Bonne nouvelle pour ceux qui ne jurent que par les Finger originaux et qui étaient à deux doigts de la dépression : on a appris mardi 1er avril dans le Figaro que les Cadbury, allaient être à nouveau disponibles dans les rayons de certains supermarchés, notamment Carrefour et ceux du groupe Casino.

Le groupe Eric Bur, spécialisé dans l’épicerie fine et dans l’importation de produits non disponibles en France, a trouvé un intermédiaire pour relancer la machine. Il remplace le précédent distributeur Lightbody Europe, et va proposer les Finger dans leur boîte habituelle ainsi que ceux au caramel au beurre salé et à l’orange, des goûts encore inédits chez nous. Les biscuits seront vendus dans leur boîte anglaise (avec la liste des ingrédients en français). «Il y a une cote d’amour de la marque assez importante, indique Férreol de Bony, directeur général d’Eric Bur. J’espère qu’on ne sera pas trop débordé par le succès.»

Pour ceux qui souhaitent les acheter, à 2,90 euros la boîte de 114 grammes, les Finger seront deux fois plus chers qu’avant et devraient être disponibles à partir de la mi-avril dans les rayons «produits du monde», pas avec les autres biscuits. Au contraire des «nibbly fingers» de Cadbury, vendus en sachet, proposés par un autre importateur, histoire de rajouter à la confusion pour le consommateur. Heureusement, comme ils sont deux fois petits, ça n’a rien à voir.