Vous êtes encore dans les temps. Fin avril, tandis que les saints de glace pointent à l’horizon (jusqu’à la mi-mai), il est toujours possible de se lancer dans la grande aventure potagère. Et l’activité n’est pas réservée aux seuls détenteurs d’un jardin en banlieue pavillonnaire ou d’une parcelle ouvrière : pour cultiver tomates, choux, radis ou laitue, un balcon peut suffire. «C’est possible de cultiver sur son balcon et c’est même souhaitable, plaide Valéry Tsimba, jardinière urbaine et autrice de Mon balcon nourricier en permaculture (éd. Ulmer). Cela permet de se reconnecter à notre alimentation, au cycle des saisons et de faire des économies. Quand on regarde le prix des plantes aromatiques au kilo, c’est très cher. Alors qu’on peut les cultiver sur un rebord de fenêtre.»
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Dans son deux-pièces de Courbevoie (Hauts-de-Seine), l’informaticienne cultive depuis le confinement des dizaines de variétés de plantes potagères, pour certaines installées sur un balcon de 4m2. «J’ai commencé à jardiner il y a vingt ans, des géraniums et des aromatiques sur deux trois rebords de fenêtres. J’aimais déjà beaucoup les plantes. En 2013, un jardin partagé a ouvert à proximité de chez moi, j’y ai passé du temps, et de fil en aiguille, je m’y suis mise», narre la passionnée, qui