«C’est douloureux d’apprendre qu’il y a du travail forcé de Ouïghours derrière ces produits. Je suis moi-même musulmane…» A la recherche de promotions, Sihem, 36 ans, a pour habitude de se balader dans les rayons du Decathlon Rosa-Parks, dans le XIXe arrondissement de Paris. Cette aide à domicile n’a pas encore eu le temps de voir Cash Investigation, diffusé la veille sur France 2. Mais des vidéos sur les réseaux sociaux l’ont interpellée.
Ce vendredi 7 février, l’heure est à la déception pour elle comme pour d’autres clients et employés de la deuxième enseigne préférée des Français en 2024 selon le cabinet EY-Parthenon. Un des préceptes de son fondateur, Michel Leclercq ? «Il est interdit de tromper un client chez Decathlon.» Raté. D’ailleurs, plus que trompée, Sihem se sent trahie. «S’il y a des preuves dans l’émission, je boycotterai, comme je boycotte déjà plein de marques contre la Palestine comme Coca ou McDo», évoque-t-elle, les larmes aux yeux.
«Je ne vais pas faire comme si je tombais des nues»
L’enquête menée en partenariat avec Disclose porte sur l’empire commercial