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«Je ne pense pas perdre le réflexe de commander» : des acheteuses peu prêtes à boycotter Shein malgré la vente de poupées pédopornographiques

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En amont de l’ouverture ce mercredi 5 novembre, au BHV à Paris, d’un espace dédié à l’enseigne d’ultra fast-fashion, trois consommatrices réagissent à la polémique autour de poupées sexuelles d’apparence enfantine.

«Franchement je ne me suis pas trop attardée sur la polémique», explique Déborah, étudiante. (Aurelien Morissard/AP)
Publié aujourd'hui à 6h44

A peine éclaboussé par un scandale et visé par une enquête pour la vente de poupées sexuelles à l’effigie d’enfants, Shein persiste et signe : son espace géant de 1 200 m² ouvrira bien ce mercredi 5 novembre au BHV, en plein cœur de Paris. L’enseigne d’ultra fast-fashion, déjà pointée du doigt pour ses pratiques sociales et écologiques jugées indécentes, ajoute une nouvelle controverse à son CV du désastre.

Frédéric Merlin, patron du grand magasin, se dit «scandalisé», mais reste «convaincu» par les arguments du géant chinois. Shein promet une «transparence totale» et «l’interdiction absolue» des produits pédopornographiques. Pendant ce temps, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et le parquet de Paris enquêtent sur quatre plateformes –ils visent aussi Wish, AliExpress et Temu – pour «diffusion d’images contraires à la dignité humaine». Les associations, elles, rappellent que «remonter aux acheteurs», c’est aussi identifier des pédocriminels.

«Ils ne vont pas recommencer»

Du côté des consommateurs, les avis diverg