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Analyse

Les JO de Paris 2024 vont-ils doper la pratique du sport amateur en France ?

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Enthousiasmés par les performances de Marchand, Lebrun, Apithy-Brunet et consorts, nombre de spectateurs jurent qu’ils vont s’engager dans une nouvelle pratique sportive. Un engouement parfois difficile à satisfaire pour les structures, faute de moyens et d’investissements publics.
Des initiations à certains sports étaient proposées dans les fans zones pendant les JO, notamment celle de l’hôtel de ville de Paris, jeudi 8 août. (Celine Duong/Hans Lucas)
par Miren Garaicoechea, Katia Dansoko et Adèle Petit
publié le 12 août 2024 à 20h47

«Peut-être qu’un jour, je pourrai participer aux JO en natation…» Mercredi 7 août, dans la queue aux portes du Club France, à l’intérieur du parc de la Villette dans le XIXe arrondissement de Paris, Eloa, 14 ans, chignon impeccable, a déjà la coiffure des sportives de haut niveau. Il lui manque une petite chose : la pratique. Un détail pour cette presque lycéenne, qui s’est prise de passion pour le 200 mètres quatre nages et souhaiterait s’inscrire en club dès sa rentrée. Pense-t-elle pouvoir devenir championne olympique ? «Oui», lâche-t-elle sans hésiter : «J’ai envie que le public me connaisse, me reconnaisse.»

Les Jeux olympiques de Paris galvanisent les foules, les champions fascinent, quitte à faire tourner les têtes. Et pourquoi pas, si cela permet de faire plus de sport ? En suivant des épreuves, des spectateurs re