Qui n’a jamais pesté contre ces bouts de plastique au moment de fermer une poche poubelle pleine à ras bord. Pour la plupart détachables au cul des sacs à ordure, les liens font partie de ces objets habités par le malin : ils glissent entre les doigts, peuvent se casser, demandent un doctorat pour être correctement lacés et, surtout, sont issus de la pétrochimie. Autrement dit, ces ficelles malignes sont en plastique. Et c’est pour cette raison qu’elles représentent un danger pour l’environnement et la santé humaine.
C’est en tout cas ce que défend une pétition, lancée fin avril sur la plateforme change.org, signée à ce jour par près de 18 000 internautes, et qui en demande l’interdiction. Au même titre que tout un tas d’objets plastiques déjà prohibés (contenants à usage unique, sacs jetables dans les commerces, couverts, coton-tige, pailles, etc.) ces derni