Un soir de mai vous prend l’envie d’un dahl palak. Cela tombe bien, c’est votre plat signature. Pour aller au bout de la recette, il vous faut des lentilles corail et des épinards bien sûr, mais surtout beaucoup d’épices et de condiments : du cumin, du curcuma, du curry, du sel, du poivre. Peut-être un peu d’ail et de gingembre, selon les versions. Mais la lecture de ce qui suit pourrait altérer votre regard sur les petits pots qui les renferment et déclencher un léger reflux gastrique.
La raison ? Les derniers tests, publiés dans le numéro de juin du magazine 60 millions de consommateurs sur 40 références d’épices et aromates, conventionnelles ou bios, vendues dans la grande distribution sont peu ragoûtants. Les résultats coupent la faim. Parmi les currys, poivres, cannelles et herbes de Provence (un mélange de thym, de sarriette, d’origan et de romarin) analysés par le magazine, plus de la moitié contiennent un à plusieurs résidus de pesticides, en particulier les aromates, très exposés pour leur culture aux produits phytosanitaires.
Mais les poivres et curry, hormis ceux issus de l’agriculture biologique, ne sont pas en reste. On y retrouve même des sub