Faire ses conserves, comme l’on fait son propre pain, ses yaourts, voire son fromage : il y a quelques années encore, on vous regardait avec des gros yeux suspicieux, en mode «tu n’as donc rien d’autre à faire de ta vie ?» Et puis, la vague du do it yourself culinaire est passée par là, amplifiée par les quelques mois de confinement et une bonne dose d’inflation. Résultats : faire ses bocaux n’est plus une activité de grand-mère, mais un vrai hobby – et parfois un véritable commerce –, aussi bien apprécié à la ville qu’à la campagne. Or, la préparation de conserves de légumes, de terrines et autres plats mijotés à la maison, le plus largement de façon artisanale, n’est pas sans danger.
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L’actualité de ces derniers jours le rappelle cruellement : en Indre-et-Loire, des bocaux de pesto à l’ail des ours, vendus dans des foires du département depuis le printemps, sont suspectés d’être à l’origine de nouveaux cas de botulisme, un an après l’i