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Coup de pouce

Pour favoriser les bistrots en zone rurale, l’Assemblée vote l’assouplissement de l’obtention des licences IV

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Les députés ont adopté lundi une proposition de loi, portée par l’ancien ministre macroniste Guillaume Kasbarian, visant à simplifier l’installation des débits de boissons dans les villages de moins de 3 500 habitants qui en sont dépourvus. La version amendée du texte renforce en parallèle le pouvoir des maires, afin que les communes gardent la main sur leurs licences.
Le nombre de cafés et bistrots est passé de 200 000 il y a cinquante ans à moins de 35 000 aujourd’hui, un phénomène dû, aussi, à la baisse de consommation d’alcool et aux changements des habitudes. (Georges Bartoli/Milan Presse.Divergence)
publié le 11 mars 2025 à 8h27

Les bistrots au secours des villages ? Les députés ont adopté lundi 10 mars dans la soirée, en première lecture, une proposition de loi pour simplifier l’ouverture de débits de boissons dans les communes de moins de 3 500 habitants où il n’en existe aucun. Le texte, présenté par ses partisans comme un moyen de revitaliser les territoires ruraux, a donné lieu à de vifs débats, la gauche accusant la majorité de servir les arguments des lobbys de l’alcool sans se soucier des conséquences sanitaires, avant finalement d’être adopté à la quasi-unanimité (156 voix pour, 2 contre) après le vote d’amendements renforçant le rôle des maires.

Les bistrots, bars et cafés «permettent de maintenir et de recréer du lien social», a plaidé dans l’hémicycle le député macroniste Guillaume Kasbarian, rapporteur du texte, insistant également sur le rôle économique des troquets, et les emplois générés par le secteur. Le très libéral ex-ministre du Logement, puis