Les bistrots au secours des villages ? Les députés ont adopté lundi 10 mars dans la soirée, en première lecture, une proposition de loi pour simplifier l’ouverture de débits de boissons dans les communes de moins de 3 500 habitants où il n’en existe aucun. Le texte, présenté par ses partisans comme un moyen de revitaliser les territoires ruraux, a donné lieu à de vifs débats, la gauche accusant la majorité de servir les arguments des lobbys de l’alcool sans se soucier des conséquences sanitaires, avant finalement d’être adopté à la quasi-unanimité (156 voix pour, 2 contre) après le vote d’amendements renforçant le rôle des maires.
Les bistrots, bars et cafés «permettent de maintenir et de recréer du lien social», a plaidé dans l’hémicycle le député macroniste Guillaume Kasbarian, rapporteur du texte, insistant également sur le rôle économique des troquets, et les emplois générés par le secteur. Le très libéral ex-ministre du Logement, puis