Rentrée scolaire, J-7. Tandis que les enfants profitent de leurs derniers jours de liberté, les parents qui n’ont pas encore effectué la corvée des traditionnelles courses de fournitures s’arrachent les cheveux : il n’y a plus de classeur violet en rayon, et les cahiers 21x29,7 ne se trouvent plus qu’à petits carreaux alors que la liste envoyée par l’école spécifie bien qu’il faut absolument des grands carreaux. Après avoir écumé les magasins et Internet, la liste est enfin complète… mais voilà que la bretelle du cartable acheté il y a deux ans s’avère déchirée. Il va falloir le remplacer.
La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus d’enseignes proposent désormais de reprendre vos vieux sacs à dos et cartables abîmés. Et fournissent en échange un bon d’achat, généralement autour de 10 euros. Jusqu’au 15 septembre, les magasins Cultura, par exemple, récupèrent les vieux sacs en bon état (pour les donner à des associations qui les redistribueront) ou en mauvais (pour les recycler). Il faut souscrire au programme de fidélité pour pouvoir déposer jusqu’à trois sacs par foyer.
Investir dans un bon sac
Ce type d’offre s’est développé ces dernières années dans différents secteurs de consommation courante, à commencer par l’habillement, notamment chez H & M qui reprend les fringues que vous ne portez plus pour les recycler ou les revendre en seconde main. Côté sports et loisirs, chez Decathlon, le matériel en bon état peut aussi être repris. Intéressant en particulier si votre enfant passe son temps à changer d’envie d’activité parascolaire : revendre sa raquette de tennis peut vous permettre de financer, au moins partiellement, son nouveau kimono, par exemple.
Si ces nouveaux services sont pratiques – on n’a plus besoin d’aller à la benne à textiles, et on a l’impression d’y gagner financièrement – et permettent de soulager (un peu) sa conscience écolo, il faut tout de même rappeler que racheter des habits ou cartables neufs à chaque rentrée est polluant, d’autant plus s’ils sont de mauvaise qualité et promettent de s’abîmer vite. Mieux vaut, dans la mesure du possible et de ses moyens, investir dans un bon sac qui durera le temps de tout le primaire ou tout le collège. Ça n’évitera pas les caprices, mais ça polluera moins.