Le 4 avril, plusieurs médias révèlent un nouveau document confidentiel de l’Anses qui estime que les eaux minérales de Nestlé, commercialisées en France, sont contaminées par des bactéries, pesticides et Pfas (polluants éternels) et que leur qualité sanitaire «n’est pas garantie». Le 17, l’ONG suisse Public Eye publie son enquête sur du sucre retrouvé dans des préparations Nestlé pour enfants à destination de certains pays seulement. Le 18, au cours de l’assemblée générale du groupe helvétique, des actionnaires activistes manifestent leur mécontentement et réclament que le groupe augmente la part des aliments sains dans ses produits, soutenant une résolution déposée par l’ONG britannique ShareAction.
L’enquête de Public Eye apparaît comme le scandale de trop, à la fois sanitaire et à «doubles standards» : les céréales pour bébés Cerelac contiendraient du sucre ajouté lorsqu’elles sont destinées à des pays comme les Philippines, le Nigeria ou le Sénégal, mais n’en contiennent pas pour les marchés allemands ou britanniques. Une différ