Chaque année, depuis une bonne décennie et à trois semaines de Noël, c’est la même rengaine. «Et si on organisait un secret santa ?» lance à la volée votre collègue, reconverti en happiness manager lors de votre réunion de service hebdomadaire ou un de vos amis, sur une de vos (trop nombreuses) boucles WhatsApp. Le principe ? A l’occasion d’un goûter ou d’un repas, chaque convive ou participant doit ramener un petit cadeau dont le prix est inférieur à un certain montant (5, 10 ou 15 euros en général) et qui sera remis à une personne tirée au sort. Deux options : soit l’on connaît par avance son destinataire, soit la répartition se fait le jour J aléatoirement.
D’ailleurs, il existe même des sites internet dédiés au «père Noël secret», à l’instar de drawnames ou tirokdo, pour générer un tirage au sort. Cette néotradition largement entrée dans les mœurs hexagonales et aux airs de répétition générale des fêtes de fin d’année entre parents, potes, voisins – un village alsacien a ai