Selon le premier baromètre de l’Ademe sur les politiques de sobriété, une large majorité des personnes interrogées estime faire sa part pour limiter la surconsommation. Mais attend surtout des mesures collectives des pouvoirs publics et des entreprises. Certains tentent même de mettre en pratique une sobriété heureuse.
«Je ne sais pas si je vis mieux, mais en tout cas je vis avec moins. Je n’ai pas envie de consommer et de participer à cette folie consommatrice. J’en connais qui sont encore plus exigeants avec eux-mêmes, qui font du zéro déchet par exemple. Mais je ne sais pas si j’en ai la force, c’est un travail de tous les jours d’être au niveau de cette exigence-là. Pour y parvenir, j’ai néanmoins décidé depuis trois ou quatre ans de ne plus acheter de vêtements neufs. Je m’en procure d’occasion dans des réseaux alternatifs d’entraide ou d’échange, dans des recycleries. Il y a aussi beaucoup de possibilités de troc sur le Bon Coin.
L'épisode précédent
«Il m’arrive très fréquemment de faire les poubelles en ville. Je jette un œil pour voir s’il n’y a pas un truc à récupérer. J’ai aussi toujours aimé donner une seconde vie à des objets. Je retape des meubles pour les refiler à des amis. J’ai le goût de ç