Selon le premier baromètre de l’Ademe sur les politiques de sobriété, une large majorité des personnes interrogées estime faire sa part pour limiter la surconsommation. Mais attend surtout des mesures collectives des pouvoirs publics et des entreprises. Certains tentent même de mettre en pratique une sobriété heureuse.
«Il y a une dizaine d’années, entre 2009 et 2012, j’ai habité dans des squats avec des gens assez engagés. Il y avait ce côté anticapitaliste avec l’idée de ne pas dépenser pour dépenser et ça m’a beaucoup fait réfléchir. J’ai commencé à ne plus aller dans les chaînes de fast-food. Puis à dédier plus de temps au shopping alimentaire, soit acheter des choses bien sourcées, des produits antigaspi et le moins cher possible. Etant artiste, je n’ai pas un gros budget, mais je souhaite bien consommer. Pour ce qui est des vêtements, je n’achète rien de neuf, sauf les sous-vêtements, le reste c’est de la seconde main. Je fais des entorses très rarement ou alors pour une fringue très ciblée, par exemple une doudoune technique qui se plie pour mes voyages. Même les chaussures, je les achète en seconde main. Sur Vinted, il y a beaucoup de choix.