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Témoignage

Vivre mieux avec moins : «J’essaye d’inculquer à mes filles de consommer différemment car on va y être contraint»

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Par souci écologique ou financier, ils consomment autrement et tentent de mettre en pratique une sobriété heureuse. Dans le premier épisode de notre série : Lysiane, 35 ans, analyste, Française de Montréal.
«Je recouds les chaussettes trouées, je vais jusqu’au bout, j’assume.» (Montage Libération/Getty Images)
publié le 3 mars 2024 à 12h44

Selon le premier baromètre de l’Ademe sur les politiques de sobriété, une large majorité des personnes interrogées estime faire sa part pour limiter la surconsommation. Mais attend surtout des mesures collectives des pouvoirs publics et des entreprises. Certains tentent même de mettre en pratique une sobriété heureuse.

«La sobriété, ça me parle beaucoup. Cela fait sept ans, depuis que j’ai déménagé à Montréal, que j’essaye de faire des efforts pour réduire mes déchets et donc consommer moins, mieux, d’occasion tout en faisant durer et réparer. Ma motivation principale est environnementale, je ne fais même pas ça pour les économies. Mon cheminement, c’est de me dire que ce n’est pas moi qui vais résoudre le problème du changement climatique, mais j’essaye d’inculquer à mes deux filles de 5 et 2 ans de consommer différemment car on va y être contraint, car tout ne sera pas disponible, pour qu’elles comprennent qu’on ne consomme pas d’un claquement de doigts.

«Je redonne les vêtements et les jouets»

«Mon téléphone par exemple, je vais attendre qu’il meure ou casse pour en changer. Mais surtout je vais essayer de ne pas l’acheter neuf, j’irai sur un site de re