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Témoignage

Vivre mieux avec moins : «On achète du neuf seulement en cas de nécessité absolue»

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Par souci écologique ou financier, ils consomment autrement et tentent de mettre en pratique une sobriété heureuse. Dans le deuxième épisode de notre série : John, 38 ans, chercheur, entre Paris et Marseille.
«Récemment, j’ai réaménagé mon bureau entièrement avec des meubles d’occasion.» (Montage Libération/Getty Images)
publié le 4 mars 2024 à 10h45

Selon le premier baromètre de l’Ademe sur les politiques de sobriété, une large majorité des personnes interrogées estime faire sa part pour limiter la surconsommation. Mais attend surtout des mesures collectives des pouvoirs publics et des entreprises. Certains tentent même de mettre en pratique une sobriété heureuse.

«Depuis que je vis en France, j’ai changé ma vision des choses : la sobriété est entrée dans une pratique de vie. Il y a beaucoup d’expérimentations à Paris, donc c’était aussi participer à ce mouvement-là, d’autant que c’est beaucoup plus accessible qu’à Londres. J’ai par exemple des épiceries vrac pas très loin de chez nous à pied et j’y vais avec mes bocaux, surtout pour les produits ménagers. Le Covid m’a aussi fait prendre conscience de ma manière de vivre. Mais c’est parce que je suis freelance et à la semaine de quatre jours que je peux nettoyer tous les bocaux, aller au marché,