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Libération
Langage amoureux

«Ghosting», «situationship», «red flag»... Les mots du dating 2.0

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Depuis une dizaine d’années, avec l’essor des applis de rencontre, le lexique des relations sentimentales s’est enrichi de néologismes teintés d’anglais qui tentent de décrire, souvent avec humour, des conduites plus ou moins néfastes mais surtout plus ou moins nouvelles.
Parmi les néologismes du lexique amoureux, les red flags s’appliquent aux comportements rédhibitoires devant vous alerter : fuyez. (Guillaume Blot/Libération )
par Florian Bardou et photo Guillaume Blot
publié le 20 janvier 2024 à 8h42

«Après quatre dates, mon crush m’a ghosté… Même pas un like sous mes stories. Mais bon, vu tous les gros red flags, on ne va pas le pleurer.» Si vous ne comprenez rien à cette logorrhée, c’est que vous êtes sûrement à mille lieues des us de l’amour contemporain. Depuis une dizaine d’années, avec l’essor des applications et autres sites de rencontre un Français sur trois ou quatre a déclaré s’être déjà inscrit sur une plateforme de dating, selon l’Ifop, qui multiplie les sondages à ce sujet –, le vocabulaire amoureux s’enrichit régulièrement de termes censés décrire les affres (et parfois les joies) particulières à la rencontre amoureuse made in XXIe siècle.

Certains de ces néologismes, majoritairement des anglicismes honnis et pourchassés par l’Académie française, sont entrés le langage courant, à l’instar de ghosting que