«Si je te l’achète, tu nudes ?» En tapant le mot-clé «Vinted» sur X (anciennement Twitter), on constate que le harcèlement sexuel se porte toujours aussi bien sur la plateforme de vente de seconde main. Cette proposition déplacée est celle d’un utilisateur à l’endroit d’une vendeuse. Cette dernière a, le 22 janvier, posté sur X des captures d’écran de messages à caractère sexuel après avoir mis en ligne sur Vinted des photos sur lesquelles son amie porte des vêtements proposés à la vente. «J’ai pris ma pote en photo pour aller plus vite à (sic) mettre les articles sur Vinted… J’ose plus aller sur l’appli carrément jvais tout supprimer jsuis trop mal pour elle, ces réactions valident ma misandrie», écrit la jeune femme.
Depuis 2019, ce type de témoignages sont légion à propos de Vinted. En 2022, Libération pointait ainsi la dénonciation par bon nombre d’utilisatrices françaises adeptes de l’appli de revente de vêtement du cyberharcèlement et du partage de leurs photos sur des sites pornographiques. Si bien que nombre de pages, sur les réseaux sociaux, ont vu le jour afin de dénoncer ces dérives telles «Balancetonvinted.fr» sur