Portés par la promesse de folles pérégrinations nocturnes en cette soirée d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, on s’engouffre dans le métro parisien direction la Villette. Dans l’une des rames de la ligne 9, pas grand monde pour se bousculer alors même que nous sommes vendredi soir et qu’il est bien 20 heures passées. Le trajet est peinard, trop peinard. Quoique… Sur son smartphone, un type regarde un match de foot sans avoir pris la peine de se munir d’écouteurs. Le commentateur hurle comme pas permis dans une langue étrangère. «C’est de l’arabe voyons !» nous indique le type questionné au préalable. Quant au match, il s’agit de celui entre l’Argentine et le Maroc, qui s’est joué deux jours plus tôt pour les JO. Inutile de demander quelle équipe soutient cet aficionado du ballon rond qui n’a pas pu suivre la rencontre en direct. «Moi, il n’y a que le foot qui m’intéresse dans toute cette affaire.»

On débarque à République, pour rejoindre la ligne 5. Là encore, la cohue habituelle n’est pas au rendez-vous. Dans la rame, un couple est en pleine séance de papouilles. La jeune femme porte une b