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Dépression, dépendance financière, violences psychologiques : Lauren Southern, une ancienne tradwife aux illusions perdues

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Dans un ouvrage autoédité publié mi-juillet, l’influenceuse d’extrême droite canadienne révèle, sans aller jusqu’au repentir, que son attachement aux valeurs traditionnelles au sein de son foyer a tourné à la descente aux enfers. Sur les réseaux sociaux, d’autres femmes font le même récit.
Lauren Southern s'est longtemps revendiquée de la mouvance des tradwives. (Amazon)
publié le 14 août 2025 à 14h11

«Pourquoi je ne suis pas féministe» C’est le titre de la vidéo YouTube avec laquelle Lauren Southern sort du bois en 2015, publiée par le média d’extrême droite canadien Rebel News. L’influenceuse native de la Colombie-Britannique aux longs cheveux blonds a alors 19 ans et clame que les femmes sont largement avantagées au quotidien. Exemples : elles obtiendraient systématiquement la garde des enfants en cas de divorce ou encore n’auraient aucune difficulté à s’extirper de situations de violences conjugales… Sans surprise, Lauren Southern atteint une notoriété internationale qu’elle met au service de l’extrême droite nord-américaine (étiquette qu’elle réfute, préférant être qualifiée de «conservatrice»). Et elle se rallie ensuite à la mouvance des tradwives.

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