Menu
Libération
Surconsommation

Après la fast fashion, haro sur la fast déco ?

Article réservé aux abonnés
Dévoilé ce mardi 14 mai, un rapport des associations Zero Waste France, du Réseau national des ressourceries et recycleries ainsi que des Amis de la Terre pointe la généralisation d’un «modèle» similaire à la mode instantanée pour l’ameublement et la décoration intérieure, aux conséquences tout aussi «désastreuses» pour l’environnement.
Lors d'une opération publicitaire dans la station de métro Madeleine, à Paris, pour l'ouverture d'un magasin Ikea dans le quartier, en mai 2019. (Lionel Bonaventure/AFP)
publié le 14 mai 2024 à 12h41

La fast fashion, voire l’ultra-fast fashion, fait depuis quelques années l’unanimité contre elle. Malgré son succès, notamment auprès des jeunes. Mais connaissez-vous son pendant pour l’ameublement et la décoration, la «fast déco» ?

Ce «modèle» d’hyperconsommation (et donc de surproduction), similaire en tout point à celui de la fast fashion, fait l’objet d’un rapport publié mardi 14 mai par trois ONG françaises – Zero Waste France, le Réseau national des ressourceries et recycleries ainsi que les Amis de la Terre. Le document synthétique est riche d’enseignements sur un marché de l’ameublement et de la décoration d’intérieur en plein essor. «Avec ce rapport, on voulait définir ce qu’est la fast déco, explicite Pauline Debrabandere, coordinatrice de campagnes pour l’association Zero Waste France. La notion est apparue ces dernières années dans la presse, mais elle n’a pas de définition précise. Or, on constate l’explosion de la mise en marché des éléments d’ameublements [meubles en tout genre et décorations textiles,