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Camarades de classe : entre Casio et Texas Instruments, la guerre est calculée

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Cartables, chaises ou agendas… Pour la rentrée, «Libé» retrace l’histoire de ces compagnons devenus iconiques d’une génération à une autre. Aujourd’hui, les machines japonaises et américaines, auxiliaire des cours de maths, qui se partagent le marché depuis les années 1970.

L'entreprise japonaise Casio a un quasi-monopole des ventes de calculatrices de la sixième à la troisième. (Yohanne Lamoulère/Tendance Floue)
ParFlorian Bardou
Chef de service adjoint - Modes de vie
Publié le 29/08/2025 à 7h10

Bic 4 couleurs, chaise Mullca 510, agenda Ben… Certains se glissent dans les trousses, d’autres s’usent à force d’être portés ou traînent au fond d’un casier. Objets pratiques ou marqueurs de style, ils traversent les années sans prendre une ride. Pour cette rentrée, Libé revient sur ces objets qui ne quittent pas l’école. Dans cet épisode, les calculatrices miniatures Casio et Texas Instruments, qui se sont imposées au collège et au lycée depuis 1972.

L’entrée au collège, puis au lycée, exige de glisser dans son sac à dos, de préférence un Eastpak, un nouvel instrument, indispensable aux cours de mathématiques ou de physique : la calculatrice. Logique : le suivi des programmes scolaires nécessite dès lors de réaliser des calculs toujours plus complexes des puissances ou racines carrées, avec un nombre élevé de décimales par exemple, de résoudre des équations, d’apprivoiser la trigonométrie, de tracer des fonctions, d’afficher des représentations graphiques ou désormais de programmer un algorithme.

Deux marques se partagent toujours les faveurs des élèves hexagonaux, recommandées par les profs de maths en personne : la Japonaise Casio, de la sixième à la troisième, puis le fabricant américain de composants électroniques Texas Instruments, de la seconde aux études scientifiqu