Menu
Libération
Design

«C’était une super petite voiture, elle faisait jeune» : la R5 ou les clés d’un succès français

Réservé aux abonnés

La voiture du quotidien, réinventée par Renault en parangon de l’électrique cette année, a séduit de nombreux jeunes conducteurs des années 70-80 pour sa praticité. A son crédit : des formes arrondies, une palette de couleurs inédites, une meilleure maniabilité et un bon rapport qualité-prix.

Publicité pour la Renault 5 parue dans les années 70. (BY)
ParFlorian Bardou
Chef de service adjoint - Modes de vie
Publié le 11/10/2024 à 16h07

Quel est le point commun entre la Mini, la Fiat 500, la Coccinelle de Volkswagen, la 4L et désormais la R5, grande star du Mondial de l’auto qui s’ouvre lundi 14 octobre ? Toutes ces citadines, qui ont déjà connu leur heure de gloire il y a de cela des décennies, se réinventent désormais selon des canons «rétrofuturistes» ancrés dans la modernité. Autrement dit, misant sur une forme d’affection nostalgique pour ces voitures de ville, les constructeurs réinterprètent de vieux modèles populaires dans une version électrique, adaptée aux déplacements contemporains, sans oublier quelques clins d’œil esthétiques. Et c’est donc la cinquantenaire R5 que Renault a choisi de faire renaître en concession à compter d’octobre.

«On n’essaye pas d’être vintage, avec des traductions littérales, mais ultramodernes en jouant avec des éléments de la R5, de la Supercinq ou de la Turbo, souligne Gilles Vidal, actuel directeur du design pour le constructeur automobile français. La silhouette, on la reconnaît au premier coup d’œil par exemple.» Il faut dire que cette peti