Quel est le point commun entre la Mini, la Fiat 500, la Coccinelle de Volkswagen, la 4L et désormais la R5, grande star du Mondial de l’auto qui s’ouvre lundi 14 octobre ? Toutes ces citadines, qui ont déjà connu leur heure de gloire il y a de cela des décennies, se réinventent désormais selon des canons «rétrofuturistes» ancrés dans la modernité. Autrement dit, misant sur une forme d’affection nostalgique pour ces voitures de ville, les constructeurs réinterprètent de vieux modèles populaires dans une version électrique, adaptée aux déplacements contemporains, sans oublier quelques clins d’œil esthétiques. Et c’est donc la cinquantenaire R5 que Renault a choisi de faire renaître en concession à compter d’octobre.
«On n’essaye pas d’être vintage, avec des traductions littérales, mais ultramodernes en jouant avec des éléments de la R5, de la Supercinq ou de la Turbo, souligne Gilles Vidal, actuel directeur du design pour le constructeur automobile français. La silhouette, on la reconnaît au premier coup d’œil par exemple.» Il faut dire que cette peti