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Lampe en érable, banc recyclé ou chaise-BMX : le Mobilier national présente ses nouvelles acquisitions contemporaines

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Le garde-meuble de la République présentait mercredi 29 janvier dans le XIIIe arrondissement de Paris les pièces tirées de sa cinquième campagne d’achats. Une «photographie» de la «diversité» de la création actuelle en matière de design.
Le bureau «Dark Ribbons» d'Aline Asmar d'Amman est entré dans les collections du Mobilier national. (Chloe Le Reste)
publié le 30 janvier 2025 à 14h22

Que peuvent avoir en commun des chaises rayées et imprimées en 3D avec du plastique biosourcé, de Bruno et Catherine Lefebvre, et des lampadaires sculptés dans de l’érable sycomore, du tout jeune Studio Cabane (Pauline Pietri et Lorien Cau), de très belle facture artisanale ? A priori, pas grand-chose, hormis leur structure d’un bloc un seul. Elles font surtout partie d’un ensemble de meubles, luminaires ou tapis contemporains à entrer dans les collections du Mobilier national à l’occasion de la cinquième campagne d’acquisition lancée par l’institution afin de meubler, un jour peut-être, les édifices de la République (palais présidentiel, ministères, ambassades, etc.)

Un moyen selon l’institution, réunie début janvier avec la Cité de la céramique de Sèvres au sein du nouvel établissement public des Manufactures nationales (deux musées, neuf manufactures et sept ateliers de restauration dans huit départements), de soutenir les métiers d’art et du design. Budget de l’opération : 275 000 euros. Le «millésime 2025», présenté mercredi 29 janvier dans la réserve Perret de l’ancien «garde-meuble de la Couronne» (XIIIe arrondissement de Paris), aussi lieu de restauration du patrimoine mobilier national et de création en matière de design, comprend cette année 45 objets conçus par presque autant de designer