De nos jours, tout le monde connaît l’origami. L’art nippon du papier plié est un classique des enseignes de loisirs créatifs. Mais ce hobby ancestral est aujourd’hui concurrencé par une autre technique originaire du Japon, de plus en plus en vogue auprès des adeptes du do it yourself : l’amigurumi. Soit la réalisation au crochet de petites peluches aux formes animales (lapins, renards, pandas roux) ou anthropomorphes (poupées, personnages de dessins animés). «J’ai découvert l’amigurumi il y a deux ou trois ans par l’intermédiaire de ma tante qui s’y est mise pendant son congé maternité, relate Camille, 25 ans, passionnée de travaux d’aiguilles depuis l’adolescence. J’ai trouvé ça hyper mignon et sympa.»
Depuis, cette salariée parisienne d’une maison d’édition jeunesse passe plusieurs heures par semaine, et surtout le week-end, à crocheter de petits animaux «à la forme assez ronde et aux couleurs assez vives». Des réalisations que la vingtenaire, habituée des merceries, aime notamment offrir à une petite-cousine. «C’est le genre de cadeaux fait main qui fait plaisir.» Il faut dire que l’engouement pour les amigurumi, déjà palpable depuis cinq ou six ans, s’inscrit dans un boom des activités manuelles créatives, accentué par la pandémie. Avec notamment le retour en force des bons vieux passe-temps de grand-mère (du moins considérés comme tels) comme la