Est-ce son air de petit robot humanoïde, tout droit sorti d’un film de science-fiction, qui lui donne ce charme fou ? Ou alors ses courbes douces, généreuses et accueillantes qui rassurent l’œil ? Ludique mais discrète, la lampe Binic, du nom du port des Côtes-d’Armor, est d’abord un hommage chaleureux à l’univers maritime, «source infinie d’inspiration» pour sa conceptrice, Ionna Vautrin. Comme si elle nous invitait à posséder un phare de poche à domicile, dans la chambre ou au salon. Est-ce donc pour sa poésie que cette lampe de table, qui rappelle volontairement les manches à air des bateaux, a suscité un tel engouement ? «Elle a aussi une bonhomie qui fait qu’on se l’approprie facilement et des formes organiques qui la rendent reconnaissable», complète Etienne Tornier, responsable des collections modernes et contemporaines du Musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux.
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Un clin d’œil au mouvement Memphis, d’Et