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Jungle

Les plantes vertes sous toutes les boutures

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Si cette technique de jardinage ancestrale est devenue un élément de décoration intérieure à elle toute seule, c’est surtout un moyen facile, gratuit et écolo de faire grossir sa jungle. A moins que le business ne s’en mêle.
En quelques années, cette technique millénaire de clonage des végétaux connaît un regain d’intérêt. (Fred Lahache/Libération)
par Florian Bardou et photo Fred Lahache
publié le 5 octobre 2022 à 15h05

Elles sont disposées sur des étagères du parquet au plafond. Dans le salon parisien d’Ulysse, les plantes vertes forment une jungle quasiment envahissante. On y trouve des monsteras, des alocasias et autres philodendrons. «Pendant le confinement, j’ai commencé à amasser des plantes pour habiller l’espace et c’est devenu une passion, raconte ce cadre dans l’informatique de 32 ans. Mais comme elles sont vite devenues trop grandes, j’ai commencé à les bouturer en prenant conseil auprès de sites spécialisés ou sur YouTube.» Résultat : sa riche collection compte aujourd’hui deux bonnes centaines de spécimens, auxquels s’ajoutent une centaine de boutures (ces fragments végétaux de plantes mères) en eau ou «à l’étouffée», sous des mini-serres.

«Je garde les chutes pour les donner à des amis ou de la famille pour un anniversaire, ça s’échange f acilement et comme j’ai des variétés assez rares, parfois j’en vends, poursuit le Parisien. La bouture, c’est assez addictif.» Et pas loin d’un phénomène pour les urbains en quête de nature dans leurs intérieurs exigus. En quelques années, cette technique millénaire de clonage des végétaux, éprouvée par plus d’un jardinier amateur, connaît un regain d’intérêt, notamment