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Mobilier, mode, autos : quand le design appuie sur le champignon

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L’l’entreprise de biotech MycoWorks dévoile une collection de meubles (paravent, bureau, lampes, etc.) en mycélium conçus par sept créatrices en collaboration représentée par l’agence Paragone. Dernier exemple en date de l’intérêt croissant pour ce matériau durable, notamment dans le luxe.
Une partie de la collection de mobilier Mycelium Muse, à l’initiative de l’agence française Paragone. (Felix Speller)
publié le 10 octobre 2024 à 15h35

Le champignon est-il l’avenir du design ? Ces cinq dernières années, la matière fongique, et en particulier le mycélium, soit le réseau racinaire blanchâtre des champignons qui peut être aggloméré pour former une masse compacte, est de plus en plus prisé par les créateurs pour ses promesses de durabilité. Cet écomatériau, biodégradable, 100% naturel et relativement économe, intéresse ainsi aussi bien les stylistes, à l’instar de Stella McCartney, comme alternative végane au cuir animal, pour des sacs ou un bustier, que les architectes, pour construire des structures relativement neutres en carbone, encore expérimentales.

Les designers ne sont pas en reste. On pense à la manifeste «Mycelium Chair», des Néerlandais Maartje Dros et Eric Klarenbeek, imprimée en 3D en 2019 et exemple inspirant pour de nombreux jeunes créateurs aux penchants écolos depuis.

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