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Cycles

Pour l’écologie, le vélo tient le bambou

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Des petites entreprises françaises ambitionnent de démocratiser les bicyclettes en fibres végétales, dont la production, plus écologique, est encore artisanale. Sans compter les avantages mécaniques.
Le vélo Relief est en bambou, un matériau produit à Anduze (Gard). (Cyclik)
publié le 1er avril 2022 à 16h26

Son petit nom : Relief, pour «soulagement» en français. Son poids, léger : 16,5 kg contre 20 en moyenne pour ses rivaux électriques métalliques. Sa batterie, elle, a une autonomie d’au moins 70 à 150 kilomètres. Des qualités qui en font un très bon candidat pour rouler en milieu urbain. Pourtant, le Relief, qui sera commercialisé à partir de fin avril dans un réseau de magasins indépendants de cycles, n’est pas un vélo à assistance électrique (VAE) comme les autres. Produit par la petite entreprise lyonnaise Cyclik, ce biclou haut de gamme (comptez tout de même 3 500 euros) est… en bambou – du moins son cadre et son guidon –, un matériau produit à Anduze (Gard).

«Dans le milieu du vélo, beaucoup se plaignent de douleurs dorsales et lombaires : c’est lié aux vibrations de la route, observe Félix Hébert, 34 ans, ancien coureur cycliste élite et fondateur de Cyclik. J’ai donc cherché à faire un vélo confortable, qui absorbe les vibrations et qui soit aussi rigide que les vélos en carbone sur lesquels je roulais : et j’ai opté pour le bambou.» Sa start-up, née en 2016, a depuis confectionné une centaine de vélos (VTT, Gravel, etc.) sur-mesure avec des équipements (selle, moyeux, jantes) produits dans un rayon de 500 kilomètres. Et souhaite désormais passer à l’étape industrielle.

«Avantages techniques et écologiques»

Un vélo en bamb