Son petit nom : Relief, pour «soulagement» en français. Son poids, léger : 16,5 kg contre 20 en moyenne pour ses rivaux électriques métalliques. Sa batterie, elle, a une autonomie d’au moins 70 à 150 kilomètres. Des qualités qui en font un très bon candidat pour rouler en milieu urbain. Pourtant, le Relief, qui sera commercialisé à partir de fin avril dans un réseau de magasins indépendants de cycles, n’est pas un vélo à assistance électrique (VAE) comme les autres. Produit par la petite entreprise lyonnaise Cyclik, ce biclou haut de gamme (comptez tout de même 3 500 euros) est… en bambou – du moins son cadre et son guidon –, un matériau produit à Anduze (Gard).
«Dans le milieu du vélo, beaucoup se plaignent de douleurs dorsales et lombaires : c’est lié aux vibrations de la route, observe Félix Hébert, 34 ans, ancien coureur cycliste élite et fondateur de Cyclik. J’ai donc cherché à faire un vélo confortable, qui absorbe les vibrations et qui soit aussi rigide que les vélos en carbone sur lesquels je roulais : et j’ai opté pour le bambou.» Sa start-up, née en 2016, a depuis confectionné une centaine de vélos (VTT, Gravel, etc.) sur-mesure avec des équipements (selle, moyeux, jantes) produits dans un rayon de 500 kilomètres. Et souhaite désormais passer à l’étape industrielle.
«Avantages techniques et écologiques»
Un vélo en bamb