Sans remonter à des temps immémoriaux, l’éclairage intérieur a des siècles durant reposé sur des dispositifs portatifs. On pense aux torches, aux chandelles, aux lanternes ou encore aux lampes à huile. Puis vinrent les lampes à pétrole et celles à gaz, à la fin du XVIIIe siècle. Avec l’arrivée de la fée électricité dans les foyers au début du XXe siècle, les luminaires à incandescence (lampes, appliques, lustres, lampadaires) accompagnent une double révolution technique et esthétique – ils nécessitent alors, toutefois, un raccordement qui réduit leur mobilité. Mais la généralisation ces dix dernières années des lampes électroluminescentes, c’est-à-dire à ampoules à LED - moins énergivores, plus résistantes, performantes voire rechargeables – a permis l’émergence d’une nouvelle génération de luminaires portatifs.
Dans l'épisode précédent
On pense à l’iconique lampe sans fil d’extérieur «Balad» de Tristan Lohner pour Fermob (2015) ou à la «Bon Jour Unplugged» de Philippe Starck, pour la marque Flos, dévoilée à Milan la même année. «Les câbles vont disparaître, prophétisait alors le designer français auprès du magazine Dezeen, interrogé sur l’avenir des luminaires à la gr