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Libération
Journal de la non-picole (2/3)

Dry January : «Le meilleur truc pour tenir, c’est l’orgueil»

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Plus au moins gros consommateurs le reste de l’année, quatre candidats au mois sans alcool ont accepté de nous livrer leur expérience de cette micro-détox. Témoignages à mi-parcours.
(Getty Images)
publié le 17 janvier 2023 à 16h04

Dès le vendredi 6 janvier, on recevait ce texto de Jeremy : «Le Dry Jajanuary le vendredi, c’est hardcore. J’ai bu deux litres de kombucha par jour, du coup je passe ma vie aux toilettes. Demain je fais 108 km à vélo… Je tiens uniquement parce que je suis un Jedi.» Deux semaines plus tard, il n’a toujours pas flanché, contrairement à Régis qui se promet de prolonger sa cure d’une semaine en février. Rébecca, en Equateur, tient le cap loin des tentations, tandis qu’Elisabetta a trouvé le courage d’affronter la solitude et d’écrire son premier stand-up.

Jeremy C., Paris, journaliste, 46 ans

«Je suis allé au théâtre, il y avait un pot après. Je me suis barré»

«L’idée, c’est de trouver des substituts. J’ai dévalisé le rayon sans alcool de mon épicerie. J’ai tout essayé. Conclusion : le vin sans alcool, c’est vraiment imbuvable ! Notamment cette boisson appelée Profil chardonnay… Je n’ai pas pu finir le premier verre. C’est du jus de raisin avec de l’eau et des acides, comme de l’acide tartrique. Et le Profil pinot noir ne m’a pas donné envie d’en boire un deuxième verre. Mais j’ai trouvé une bière danoise sans alcool – la To Øl Implosion –, en canette, qui est excellente. J’ai aussi goûté le panaché sans alcool du Moulin des Moines, qui n’est pas terrible. Par contre, les toniques, j’adore, comme le tonique au gingembre que je mets dans mon Gimber [un concentré de gingembre et de sucre à diluer dans l’eau, ndlr], ou à la coriandre. La bonne nouvelle, c’est que j’ai maigri. J’ai perdu un peu de ma bouée ! Je peux manger deux parts de galette des rois, et c’est absorbé par