La pop culture a fait des cannibales un motif aphrodisiaque. Une copie de la muselière portée par Hannibal Lecter – le tueur anthropophage du Silence des agneaux – est d’ailleurs maintenant en vente sur certains sex-shops en ligne. Cette muselière couvre la moitié inférieure du visage et barre la bouche avec trois tiges d’acier pour empêcher de mordre. Fait main, moulé en cuir noir ou rouge sang, l’accessoire (qui coûte 233 euros) est une création de la marque Leather Designs, fondée par l’artiste espagnol Cecilio Castrillo, dont les clients comptent, entre autres, Lady Gaga, Beyonce, Nicki Minaj ou Madonna. «On voit bien là l’impact des cannibales sur notre imaginaire», commente Viola Di Basilea, autrice d’un livre de référence, Hybristohilia (aux éditions du Camion noir), dans lequel elle dissèque la nature des émotions, parfois inavouables, générées par les tueurs en série. Pourquoi tant de films en font-ils des héros ? Les cannibales, surtout, semblent provoquer une forte attraction.
«Forme de surenchère»
Ils ont fait pire que tuer (pour autant qu’on puisse faire «pire»). Ils ont mangé de la chair humaine