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Nouveaux clubs, after, électro…

Fête : comment Paris est devenu un haut-lieu de la vie nocturne en Europe

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En quinze ans, malgré les attentats, la crise du Covid et une inflation persistante, Paris a retrouvé le sens de la bringue, tirée par les musiques électroniques. La demande de reconnaissance de l’écosystème de la nuit a été entendue par les pouvoirs publics, alors que Berlin et Londres sont à la peine.
La vitalité actuelle de la nuit parisienne post-Covid semble une exception dans le grand désert nocturne hexagonal. (Cha Gonzalez)
publié le 28 février 2025 à 20h21

«Berlin n’a qu’à bien se tenir.» Devant un parterre de happy few, le maire socialiste du XIXe arrondissement, François Dagnaud, affiche un enthousiasme goguenard. Ce mercredi de la fin janvier, dans l’ancienne halle aux cuirs de la Villette, un nouveau club tout de béton brut vient de voir le jour : le Mia Mao. Fort d’un espace de 3 000 m² pour une capacité de 2 300 places, ce méga club tourné vers les musiques électroniques ambitionne de rivaliser avec ses homologues de la capitale allemande, le mythique Berghain en tête, et de faire rayonner la réputation fêtarde de la capitale française dans toute l’Europe. «Paris est très repérée du point de vue la vie nocturne, vante l’adjoint d’Anne Hidalgo chargé du tourisme et de la vie nocturne, Frédéric Hocquard. On a de plus en plus de touristes qui viennent faire la fête depuis l’étranger.»

Depuis la pandémie, Berlin et Londres, autre capitale du clubbing, sont à la peine