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9 idées de cadeaux pour un Noël coups de food: des gins, un rouleau stylé, des recettes au pif...

En panne d’inspiration pour vos emplettes de Noël ? Le service «Food» de Libé vous souffle quelques idées gourmandes.
Photomontage Libération. (DR)
publié le 8 décembre 2023 à 19h38

Les fêtes de Noël approchent et vous êtes à l’affût d’idées cadeaux ? Retrouvez les recommandations de Libé ici.

Cette année vous a rincé. Vous arrivez au mois de décembre fourbu, enrhumé, et en panne d’inspiration… au moment même où vous devez vous lancer dans la grande quête des cadeaux de Noël. Car à moins de vous inspirer du personnage de Cactus, interprété par Noémie Merlant dans Une année difficile du duo Nakache-Toledano, et d’offrir à votre entourage «toute [votre] considération et tous [vos] encouragements», ce qui risque d’assez mal passer, vous n’allez pas couper aux emplettes de fin d’année. Et encore, vous n’avez même pas commencé à imaginer vos menus de réveillon. Pas de panique, Libé est là pour vous souffler quelques idées gourmandes, pour petits et grands.

Une box pour cools liquides

L’idée est intéressante : plutôt que d’aller vers son caviste, c’est le caviste qui vient vers vous. Le site de vente de vin en ligne Epi-curieux propose des abonnements sous forme de box. Trois formules sont disponibles : la box «Découverte» (29,90 euros par mois) pour s’initier au vin naturel ; la box «Dans la roue d’Epi-curieux» (37,50 euros) avec un accent mis sur des régions différentes, documentation à l’appui, et la box «Pépites du vin naturel» pour les vrais mordus (49,90 euros) avec des bouteilles de vignerons reconnus ou méconnus et à l’avenir prometteur. L’avantage de l’abonnement, c’est que vous recevez toujours des perles sans sortir de chez vous. Vous pouvez vous constituer lentement une cave si vous ne consommez pas tout en un mois ; enfin, toutes les box ne contiennent que du vin naturel rigoureusement sélectionné, explications à l’appui pour mieux s’instruire en dégustant. En plus, le packaging est solide (et joli !).

De 29,90 € à 49,90 € par mois. Renseignements sur epi-curieux.com

Au goût du rouleau

Si vos amis sont du genre à se contenter d’utiliser une bouteille de vin comme rouleau à pâtisserie de fortune, ce cadeau n’est sans doute pas pour eux. Mais s’il y a dans votre entourage des amoureux de cuisine maison et de graphisme, ce rouleau à dessiner, en bois et fabriqué à la commande, pourrait bien être leur cadeau préféré de l’année. Conçu par l’artisane Léa Laborie et la cheffe marseillaise Justine Pruvot, il permet d’imprimer sur la pâte (feuilletée, sablée, brisée… mais aussi la pâte à pasta) de jolis motifs.

Le «rouleau à dessiner», 80 € sur touillet.com

Des bougeoirs, cire vous plaît

Fabriquer des bougies à l’aide de la pelure d’une clémentine ou d’une peau d’orange est un grand classique des fêtes de Noël. Pour prolonger le plaisir, on opte pour les bougeoirs en céramique de l’artiste espagnol Diego Nine, en forme de citron (il en existe aussi des modèles tomate et aubergine). Leur seul défaut : ils ne dégagent pas le même parfum que les peaux d’agrumes… mais ils durent plus longtemps.

En vente sur maisonflaneur.com. 71,95 € le bougeoir citron, 95,95 € pour les modèles tomate et aubergine.

Le moulin à épices c’est tout

C’est un ustensile indispensable en cuisine, au même titre que la cocotte, les bons couteaux ou la râpe manuelle : le moulin à poivres, et à épices en général, n’est pas une dépense anodine mais accompagnera toute sa vie la personne qui le recevra en cadeau. Peugeot, qui produit historiquement des moulins de qualité, s’est associé à la famille Roellinger pour proposer un moulin original, puisqu’il dispose d’une manivelle rappelant les moulins à café tout comme les manivelles des bateaux chers à cette famille bretonne, et surtout d’un réservoir permettant de ne prélever qu’une pincée de baies fraîchement moulues – et donc de mieux maîtriser le dosage de ses épices.

Moulin à épices Roellinger x Peugeot, 84,90 €. Disponible sur peugeot-saveurs.com et epices-roellinger.com ou dans les boutiques Roellinger à Cancale, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et Paris.


Une paire de gins

Pour les amateurs de spiritueux – ou pour belle-maman que vous rencontrez pour la première fois et à qui vous ne voulez pas faire le coup du foulard en soie –, on a sélectionné deux gins français, très parfumés et aux bouteilles si élégantes qu’elles pourront être réutilisées en carafes d’appoint. Le gin 44°N, d’abord, nous vient de Grasse (Alpes-Maritimes) et présente des notes de pamplemousse et de citron, de poivre et de miel. CAP Gin, qui vient lui aussi de la Côte d’Azur, est plus classique, car on sent d’emblée les notes de genièvre – outre le breuvage, on a un gros coup de cœur pour son flacon ultra-racé.

Gin 44°N, 78 €. CAP Gin, 59 €. En cavistes ou sur Internet.

«La Faim de l’histoire» de Jul et Aïtor Alfonso, une BD pour se poêler

Le plus facétieux des critiques gastronomiques, Aïtor Alfonso, connu pour son compte Instagram Sauce gribiche et ses articles dans Time Out Paris, s’est associé au bédéiste Jul pour imaginer le premier volume de la Faim de l’histoire. Cet album illustré, aux textes érudits, est une plongée dans les anecdotes les plus crousti-fondantes de l’histoire de l’humanité. On y apprend, entre autres, que des reliefs carbonisés du dernier repas à Pompéi ont permis de mieux comprendre ce qu’on y mangeait il y a 2 000 ans. Spoiler : on se délectait apparemment de pain et de figues, puisque quelques-uns de ces vestiges sont restés intacts. On découvre aussi qu’à l’abbaye de Cîteaux (Côte-d’Or), au Moyen Age, les moines suivaient un régime extrêmement strict fait d’herbes cuites, sans huile ni graisse, mais aussi de pain d’orge, d’avoine, de mil et de vesces (sorte de fèves). Et que dans l’espace, et sans transition, Thomas Pesquet se fait préparer ses menus par Alain Ducasse et Thierry Marx. Un livre plein d’humour et d’infos rigolotes à grignoter ou à partager autour d’un gargantuesque repas de Noël.

La Faim de l’histoire de Jul et Aïtor Alfonso, éd. Dargaud, 112 pp. 22 €.


Cuillères du temps

Si vous disposez d’un petit budget, direction l’enseigne danoise Sostrene Grene, qui propose une série de cuillères à café dorées et colorées de rose, vert d’eau ou rouge, en acier inoxydable, au prix de 2,08 euros l’unité (soit une douzaine d’euros les six cuillères). Avec leur ligne moderne et leurs teintes douces, elles feront de l’heure du thé un moment royal. Et elles passent, évidemment, au lave-vaisselle.

Cuillères à café Sostrene Grene, 2,08 € l’unité. En magasins ou sur sostrenegrene.com

«Au pif» de Victor Coutard, l’intuition fait recette

C’est le livre qui manquait, le livre pour les punks : faire de la cuisine sans savoir la faire et sans peser, mesurer, soupeser, calculer. Rien. Au pif de Victor Coutard est un petit bijou de livre de recettes, qui consiste à surtout ne pas en suivre. L’auteur suit son instinct et ses goûts, improvise avec ses cinq sens, le matériel qu’il a à sa disposition et le contenu de ses placards. Et ça marche ! Parfois, il suffit de connaître un bon tour de main ou une sauce pour réveiller une assiette endormie… Par exemple, un «croc-croc crémeux» se compose de pain, de crème et d’une touche de moutarde, de champignons et du fromage à pâte dure. Du comté serait l’idéal mais si vous n’en avez pas, ce n’est pas grave : n’importe quel fromage du même type fera l’affaire. Ces 45 «recettes», joliment photographiées et mises en page par l’artiste, illustratrice et graphiste Gala Colette se dégustent autant qu’elles se lisent sans forcément passer aux fourneaux. Quelques menus complètent cet ouvrage original, à la frontière entre le bouquin de cuisine et le livre d’artiste.

Au pif de Victor Coutard et Gala Colette (illustrations). Ed. du Rouergue, 176 pp., 28 €.

Jouer aux petits chefs

Les enfants de 5 à 10 ans ne seront pas oubliés dans ces pages : certes, ils ne peuvent boire ni vin ni gin, se préoccupent peu de céramique ou de bouquins de recettes, mais ce jeu d’imitation, fabriqué en France, leur est spécialement destiné. «Mon premier restaurant» est composé d’un panneau de bienvenue ouvert /fermé, d’une nappe et deux serviettes, d’une «ardoise du jour» effaçable, d’un diplôme et d’une toque de chef (dommage que le mot soit accordé uniquement au masculin…), de dix menus illustrés, d’un registre de réservation, de faux argent… Bref, tout ce qu’il faut pour jouer à cuisiner ou à servir dans son propre restaurant.

Mon premier restaurant, 32,90 € en magasins de jouets.