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Libération
Libé des auteur·es jeunesse

A la bonne fourchette, Tom-Tom et Nana passent à table

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Le succès de la saga de Bernadette Després tient pour beaucoup à l’ambiance animée du restaurant familial, franchouillarde à souhait, où ont grandi les deux enfants Dubouchon, entre cailles à la barigoulette et chouquettes meringuées.
(Vincent Pianina/Liberation)
par Célia Garino
publié le 26 novembre 2024 à 20h23

Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la sixième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes ce mercredi 27 novembre. Retrouvez tous les articles ici.

Un père qui ressemble à un boucher, toujours vêtu de sa toque, de sa chemise à carreaux bleu clair et de son tablier ; les habitués du restaurant, madame Poipoi et monsieur Henri, toujours dans le décor, venant prendre leur repas du midi ou un petit café ; la grande sœur isolée du reste de la fratrie du fait de son adolescence renfrognée ; des bêtises par dizaines dans une arrière-cuisine, dans un palais des saveurs entre antan et maintenant. Et puis ce restaurant-maison.

Ce matin, à la rédaction de Libé, je me suis saisie de ce sujet proposé, car j’adore :

1) la nostalgie douce et mélancolique de l’enfance,

2) la nourriture.

Pourtant, quand vint le temps d’écrire et de brainstormer avec l’illustrateur, je bloque.

J’avais bien en tête la petite robe à pois bleue et le gilet rose de Nana, ses tresses blondes, je revoyais la marinière rouge de Tom-Tom et ses cheveux noirs jamais coiffés. J’avais en tête le décor d’A la bonne fourchette, que j’imagine être en formica et en lino.

Mais je ne me rappelais pas avoir été alléchée par la nourriture du père Dubouchon, pourtant toujours en cuisin