Plus de 4 000 personnes se sont déplacées ce dimanche à La Défense Arena, avec l’espoir d’applaudir leur candidate, Pascaline Lepeltier. L’Angevine aurait pu représenter la France lors de la finale du concours du meilleur sommelier du monde. Hélas, elle n’a pas fait partie des trois derniers candidats. Alors qu’en début d’après-midi, la salle s’époumone à crier «Pascaliiiiiiiiine !» devant leur idole, elle se contente de la quatrième place et laisse la scène à ses confrères. Pendant plusieurs heures, le Hongkongais Reeze Choi, la Danoise Nina Jensen et le Letton Raimonds Tomsons vont se disputer le titre dans une ambiance tendue. Il faut dire que cela fait trente-quatre ans que le concours n’a pas eu lieu en France, et le dernier Français à l’avoir emporté était Olivier Poussier en 2000 à Montréal.
Après une semaine d’épreuves qui ont confronté 67 candidats venus de 60 pays, les trois candidats s’affrontent dans un restaurant recréé sur scène. Dans la salle, venus du monde entier, on compte tout ce que le monde du vin et de la gastronomie a de plus confirmé, dont des centaines de sommeliers, 500 étudiants et leurs professeurs, des dizaines de journalistes spécialisés et de nombreuses personnalités du vin.
Château d’Issan et Dom Pérignon
Les épreuves, terribles, commencent, avec Andreas Larsson (meilleur sommelier du monde 2007) pour maître du jeu. «Votre patron a dû partir précipitamment et vous avez trois minutes pour servir une table. Vous aurez à proposer des apéritifs, des cocktails et du vin p