«Mon syndrome prémenstruel (SPM) a disparu», tranche Alexia, secrétaire de 33 ans, après quinze années à en souffrir. 20 à 40 % des femmes en âge de procréer seraient concernées par ce trouble, qui peut rendre «à fleur de peau, fatiguée, tendue, gonflée, avec éventuellement des douleurs à la tête, au dos, aux seins, au ventre, et puis des problèmes digestifs ou encore dermatologiques», selon une étude de l’Inserm publiée en 2021. C’est peu ou prou ce que vivait chaque mois la trentenaire jusqu’à ce qu’elle se penche, en 2023, sur le fonctionnement de son cycle menstruel et décide d’adapter son alimentation.
«L’alimentation est un facteur modulateur essentiel pour réduire et gérer les symptômes du syndrome prémenstruel», exposent en effet les chercheurs spécialisés dans la science de la nutrition Rosa Siminiuc et Dinu Turcanu dans un article publié