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Alternatives

«Dry January» : les boissons sans alcool déboulent aussi dans la «haute gastronomie»

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Pour encourager les restaurants à proposer des alternatives aux classiques accords «mets et vins», la Ligue contre le cancer promeut, en ce mois de janvier, sept chefs qui travaillent des associations faisant l’impasse sur l’alcool, mais pas sur le goût.
Félix Brogniart (à gauche), qui travaille main dans la main avec Clément Vergeat (à droite), réfléchit à composer ses accords sans alcool avec ses dilemmes et réflexes habituels de sommelier. (Eric Barroca)
publié le 12 janvier 2025 à 14h12

Plus de quatre millions et demi de personnes ont fait le «Dry January» en 2024, d’après les chiffres cumulés par les sondages et ceux des applications utilisées pour le «janvier sans alcool». Et la tendance est en hausse : inévitable dans la presse et dans les conversations, faire le «dry» se banalise au point que même la «haute gastronomie» s’y met. Les indépassables accords mets et vins laissent timidement la place à des associations «mets et boissons sans alcool» de tout acabit : kombuchas et kéfirs, eaux parfumées, thés, cocktails et bouillons chauds. Ces propositions sont le nouveau terrain de jeu des chefs et des sommeliers qui y voient à la fois une opportunité créative et de business. «On a ouvert en 2020, mais cela fait déjà deux ans que l’on propose des accords avec et