Pour les exigeantes papilles des athlètes, la nourriture servie au village et ailleurs ne serait pas toujours d’un très haut niveau olympique. Peut-être est-ce en raison de la réputation de la France en ce domaine qui fait que les retours sont particulièrement durs. Les gymnastes américaines, qui ont raflé l’or par équipes mardi soir, ont répondu de but en blanc à la question culinaire à la conférence de presse donnée mercredi : «Je ne pense pas que ce soit de la cuisine française comme celle que vous mangez en dehors du village», répond, diplomate, la superstar et doyenne de l’équipe, Simone Biles. «Pour nous, c’est un peu plus… sain.» Réponse franche de la benjamine, Hezly Rivera : «Je ne pense pas que ce soit très bon […] En tout cas pas au réfectoire.» Cécile Landi, l’entraîneuse de Biles, résume : «C’est vrai qu’elles sont déçues, et il y a un manque de stock. On nous dit “revenez dans dix minutes j’ai plus de ça”, mais pour les athlètes, ça change tout d’attendre dix minutes !» Pire : quand les poulets, steaks hachés, pizzas et autres mets lambda leur courent sur le haricot, elles se rendent au Carrefour du village… Quant aux menus des chefs étoilés, «je ne sais pas où ils sont», sourit la coach. Et pour cause : sur les
Pays des croissants
Gastronomie et JO : est-il vrai que l’on mange si mal sur les sites olympiques parisiens ?
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Côté spectateurs, les offres dans les stades reçoivent des avis mitigés. Beaucoup se plaignent des menus calibrés au goût international, à coups de hamburgers et de hot dogs. A Paris, le 29 juillet. (Denis Allard/Libération)
publié le 1er août 2024 à 8h55
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