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Libération
Oh hisse la saucisse (5/5)

Hot-dog, chien chaud devant

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Cette semaine, on fait le tour du monde d’un must de la charcuterie. Aujourd’hui, l’emblématique casse-croûte américain.
Ce casse-croûte populaire est vraisemblablement né dans la deuxième moitié du XIXe siècle et a été popularisé notamment lors d’événements sportifs. (Ivan Yang/Getty Images)
publié le 26 août 2022 à 2h36

C’est probablement le réflexe le plus commun aux touristes qui se rendent à New York, Seattle ou Chicago : acheter un hot-dog, de préférence à un vendeur de rue – comme dans les films. Tout comme on ne peut décemment se rendre à Paris sans mordre dans un croissant, à Palerme sans siroter un café accompagné d’un cannolo ou à Berlin sans goûter à la currywurst. Ce casse-croûte populaire, né vraisemblablement dans la deuxième moitié du XIXe siècle et popularisé notamment lors d’événements sportifs, est composé d’une saucisse de Francfort – arrivée en Amérique par l’intermédiaire d’immigrés allemands –, d’un pain moelleux, presque brioché, allongé, et de condiments (moutarde, pickles de cornichons). Mais parce que les Etats-Unis ne sont pas franchement connus pour verser dans le less is more, de nombreux agréments peuvent le garnir : oignons frits, coleslaw, ketchup, chou, chili aux haricots rouges (aussi craspouille que délicieux), sauce sucrée-salée à base de fruits exotiques, sauce au fromage fondu…

En sortant de boîte de nuit ou d’une tournée des bars, si les Français plébiscitent les kebabs, les frites ou les crêpes, les Américains, eux, ont l’embarras du choix entre pizzas, tacos, nachos et autres sandwichs aux boulettes, mais le hot-dog reste l’une des meilleures options : le pain comme la saucisse sont assez mous pour qu’on ait besoin de faire absolument aucun effort de mastication. Ce qui laisse tout loisir de réfléchir à cette question essentielle, dont la répons