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Idées cadeaux : pour les yeux et les papilles

Notre sélection de gourmandises à découvrir sous le sapin ou sur la table des victuailles, à partager ou à garder rien que pour soi.
(Libération)
publié le 6 décembre 2024 à 8h09

Les fêtes de Noël approchent et vous êtes à l’affût d’idées cadeaux ? Retrouvez les recommandations de Libé ici.

Viandes fondantes, chocolats beaux comme des œuvres d’art, couteaux du meilleur tranchant ou délices italiens, le service Food de Libé a sélectionné de bonnes choses à lire et à déguster au pied du sapin, et ce pour tous les budgets.


Un panettone tradi et bien comme il fit

Délice venu d’Italie, le panettone Cianciullo est l’un des meilleurs que l’on n’a jamais dégustés. Créés en 1967 dans la commune italienne de Jelsi, tous les panettones Cianciullo sont faits au levain selon un savoir-faire ancestral, avec des ingrédients de premier choix. On a goûté celui aux fruits confits, chocolat et fleur d’oranger : un deliciozo ! Il en existe aussi une variation à la poire et chocolat, et une autre à la pistache. M.-È.L.

Panettone Cianciullo 750 gr Classico Milano, 30 euros. A découvrir chez PastaVino, quatre adresses à Paris : 19 rue de Bretagne 75003, 18 rue de Buci 75006, 87 rue du Bac 75007, 9 rue de Lévis 75017. instagram.com/pastavinoparis

Le tour du monde de la street-food

Marcelle Ratafia, journaliste food entre autres qualités, s’est attelée à une tâche énorme : faire en cent recettes le tour du monde de la street-food. Mais pas celle, grasse et de piètre qualité, que l’on trouve dans les chaînes. Plutôt celle, grasse certes, qui est concoctée avec amour dans des cours d’immeuble, des cabanes, des roulottes, des ruelles, des bicoques et des comptoirs éphémères. Du pad thaï à la currywurst, des churros à la poutine, du bubble tea au bacon roll, son livre est un tourbillon de saveurs et d’histoires drôles, étonnantes et méconnues sur la naissance et la consommation de ces mets d’hier et toujours aimés aujourd’hui. Saviez-vous, par exemple, que le maritozzo romain se déclinait aussi en version salée ? Ou bien que la première baraque à frites datait de 1838 sur la foire de Liège ? Avec une mise en page colorée et des anecdotes croustillantes, le livre propose aussi les recettes pour tous ces casse-dalle sans même avoir à descendre dans la rue. On s’en pourlèche les doigts, rien qu’à le feuilleter. M.-È.L.

Marcelle Ratafia, Culture streetfood, histoires & recettes de la cuisine de rue, Marabout, 320 pages, 39 euros. Préface de Mory Sacko.

Des box gourmandes pour cuisiner japonais

Les épiceries japonaises se multiplient comme des petits pains. Il est de plus en plus facile de préparer ramens et autres sandos chez soi. Pour un ami ou un parent nipponophile, les box d’initiation à la bectance japonaise d’iRASSHAi permettent de se parer des ingrédients nécessaires pour se lancer : le coffret «basique» (45 euros) contient par exemple du riz Koshihikari d’Ibaraki, de l’huile de sésame torréfiée, une sauce soja tamari, un mélange de miso blanc et rouge, du bouillon dashi au kombu, et du mirin. Les amateurs de yuzu lui préféreront celle à 49 euros réunissant différentes préparations (thé, riz, yuzu confit, épices…) autour de cet agrume. Quant aux fans de saké, ils devraient apprécier la box (45 euros) contenant quatre types de sakés différents et deux petits verres de dégustation. Kanpai ! K.H.-G.

iRASSHAi, 40 rue du Louvre, 75001. irasshai.co

Du gin et du whisky, oui, mais français !

Qui a dit que la fabrication du gin et du whisky était réservée aux Britanniques ? Les Français ne s’en laissent pas conter, et produisent de plus en plus, dans l’Hexagone, ces spiritueux typiques du cocktail hour en Angleterre et en Ecosse. En plein cœur de Paris, Charlotte Bartoli et Charlotte Buisson Dackow ont fondé la Distillerie de l’Arbre sec, dont l’un des produits phare est le gin Charlotte’s Ink (48 euros), qui rend hommage à l’aspect végétal de ce spiritueux à base de baies de genièvre. Evidemment, on ne connaît pas la recette précise, secret de fabrication oblige, mais ce gin aux notes de garrigue et de citron est versatile : il peut se déguster seul ou avec un brin de tonic, tout comme composer des long drinks. La bouteille est ornée des dessins de la tatoueuse Léa Le Faucon.

Autre jolie bouteille qu’on transformerait bien en carafe, Anthony Davoigniot, Adrien Douady et Loys Vallon de Testa sont à l’origine de Laferté (50 euros), un whisky 100 % orge malté élevé dans d’anciens fûts de bourbon, cognac ou rhum et assemblé en France. Sur le palais, cela évoque un champ de céréales. Quant à son aspect doré pâle, il rappellerait presque la robe couleur de soleil de Peau d’âne. K.H.-G.

Distillerie de l’Arbre sec, 52 rue de l’Arbre-Sec, 75001. distilleriedelarbresec.com Laferté, lafertewhisky.com

Des viandes d’un fondant foufou

Avec une livraison gratuite à Paris et en Ile-de-France en quarante-huit heures, les Boucheries nivernaises, qui expédient leurs merveilles sous vide, peuvent vous sauver un réveillon qui bat de l’aile. Besoin d’une belle côte de boeuf ? Prélevée au cœur du train de côtes et issue de carcasses maturées pendant vingt jours, celle-ci se conserve parfaitement pour régaler deux à quatre convives. A moins que vous ne préfériez un chapon de chez Tauzin, issu d’un élevage traditionnel en plein air pendant au moins 133 jours, engraissé au lait de vache et au maïs grain sans OGM ? Ou bien quelques tranches de foie gras enveloppées sous vide, d’un fondant foufou et à la saveur exquise de noisette fraîche… M.-È.L.

Tranches de foie gras, entre 80 et 100 g, entre 15 et 20 euros. Côte de bœuf, 49,90 euros le kilo. Chapon du Sud-Ouest de chez Tauzin, 31,90 euros le kilo. boucheriesnivernaises.com

Des tabourets en chocolat

Les bonnes collaborations ont le mérite de faire découvrir des talents et des mondes parallèles qui n’auraient a priori jamais dû se rencontrer. L’architecte India Mahdavi, célèbre notamment pour le Bishop, son tabouret-sculpture, inspiré du fou du jeu d’échecs et fabriqué en France depuis vingt-cinq ans, a peu de choses à voir avec le monde du chocolat. La voici associée à une maison prestigieuse, Palomas, que tous les Lyonnais connaissent pour ses palets de Fourvière, des spécialités de praliné aux noisettes du Piémont enrobées de meringue. Palomas propose pour les fêtes un Bishop en chocolat. Prière de ne pas s’asseoir dessus. M.Ott.

Coffret de six, 38 euros, douze, 68 euros. Dans les boutiques lyonnaises Palomas et à la boutique des Petits Objets d’India Mahdavi, au 19 rue Las Cases, 75007. palomas1917.com

Un tableau de Noël à croquer

Le chocolatier William Artigue a composé un véritable tableau à croquer, avec six barres chocolatées décorées d’un bas-relief aux couleurs de Noël. Les motifs de houx, de pommes de pin, d’oranges et de patte de raton laveur se dévorent à la fois d’un coup d’œil et de crocs, avec du chocolat noir Pérou-Sao Tomé 70 % et six pralinés et caramels tendres différents. Notes de caramel, de sarrasin, de noisette, de vanille, de miel, de fèves de cacao, de pistache et de fleur d’oranger… le tout réalisé en collaboration avec la sculptrice Virginie Dahmane. M.-È.L.

Coffret de Noël William Artigue, 65 euros. lachocolaterie-williamartigue.com

Une table artisanale

Ancienne curatrice du concept store A rebours ouvert au cœur de la fondation Lafayette Anticipations, Pauline Vincent développe de saison en saison des collections mêlant vaisselles, textiles ou céramiques. On l’a découverte à la faveur d’un coup de cœur pour le travail de la céramiste Samantha Kerdine qui a créé pour la Romaine des plats à poisson (désormais introuvables), des chandeliers de Vénus (120 euros) et des assiettes aux pois colorés (70 euros). La marque propose aussi des sets de table et de serviettes (28 et 22 euros) ou encore des porte-couteaux champignons ou légumes (85 euros). La Romaine collabore avec les maîtres verriers de Biot, près d’Antibes, pour dessiner des vases (130 euros) et des coupelles, délicatement imparfaits, des bougies aussi (85 euros) à garder. M.Ott.

Pop-up jusqu’au 12 janvier à l’Hôtel des Académies et des arts, 15, rue de la Grande Chaumière, 75006. laromaine-editions.com

Des couteaux bien outillés

Rien de plus désagréable que de frichtouiller avec de mauvais outils. Un couteau émoussé, qui ne tranche pas ou qui ripe, et c’est la crise de nerfs en cuisine assurée. Pour remercier l’ami·e qui nous régale régulièrement à sa table, ou se faire plaisir à soi (personne n’a dit, après tout, que ces suggestions ne pouvaient pas vous inspirer pour vous-même), un beau couteau de cuisine, bien que souvent coûteux, est toujours une bonne idée. Si les Japonais sont vantés pour leur supériorité, de nombreux couteliers français font de la belle ouvrage. Outre les archiconnus Laguiole, Jean Dubost, marque familiale transmise depuis quatre générations, propose des couteaux aux prix plutôt doux (29 euros le trio couteau de chef, couteau d’office et économe, une quarantaine d’euros pour quatre couteaux de tailles diverses, avec manche en bois d’acacia). Plus onéreux mais ultra-qualitatif, le couteau de chef (170 euros, 21 cm de lame) de la marque Etch, qui produit également en France, est un fidèle compagnon pour toutes sortes de découpes, pour tailler, émincer… Et on n’oublie pas, comme le veut la tradition, de se faire offrir une pièce par la personne à qui l’on remettra ce couteau, au risque de «rompre l’amitié». K.H.-G.

jeandubost.fr et etch-couteaux.com