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«La cuisine iranienne, l’une des plus anciennes du monde, est extrêmement variée»

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Célébré ce jeudi 20 mars, le nouvel an persan est l’occasion de fêter le retour du printemps mais surtout de se rassembler autour de repas traditionnels colorés aux saveurs subtiles et acidulées.
Un tah-tchin, sorte de gâteau de riz, et un fessendjan, un ragoût épais, servis au restaurant Namak à Paris. (Nathalie Mohadjer/Liberation)
publié le 20 mars 2025 à 10h10

Quand il était enfant, Rochane Garajedagui se souvient avoir célébré un mercredi de printemps, chez ses parents à Boulogne-Billancourt, une fête plutôt inhabituelle pour ses voisins des Hauts-de-Seine : le «mercredi de feu». «On fait un feu et on saute au-dessus pour se purifier de l’année écoulée et prendre de la force pour celle à venir. On avait mis sur le balcon une grosse casserole avec du papier journal brûlé, raconte cet ingénieur franco-iranien de 52 ans, et on sautait par-dessus.»

Car le printemps, pour les Iraniens, ne signe pas que le retour des beaux jours mais aussi la nouvelle année. Dans le calendrier persan, le 20 ou le 21 mars, on célèbre Norouz, reconnue par l’Unesco comme faisant partie du patrimoine immatériel de l’humanité. L’occasion permet aux familles et aux amis de se retrouver autour de multiples fêtes, dont le «mercredi de feu», donc… Et, bien sûr, de nombreux festins, partagés entre amis et en famille, à la maison ou lors de grands pique-niques dans les parcs ou à la campagne. «L’hospitalité est très importante pour les Iraniens. Il faut que les invités ne manquent de rien, aient du choix, de la quantité.»

Avec son père Feyredoun, Franco-Iranien ayant vécu aussi en Suisse, il a publié en octobre