Menu
Libération
Précieux sésame

Le «chocolat de Dubaï» : pourquoi cette sucrerie rend-elle fou ?

Article réservé aux abonnés
Inventée par une entrepreneuse anglo-égyptienne, cette tablette chocolatée, qui contient une pâte de pistache croquante avec des nouilles kadaïf, connaît un succès mondial, notamment grâce aux réseaux sociaux.
Une tablette qui reprend la recette du «chocolat de Dubaï» à la pistache, vendu par Fix Dessert Chocolatier Shop à Dubaï. (Sven Simon/Picture Alliance. D)
publié le 28 janvier 2025 à 10h33

Ne salivez pas trop. Depuis déjà plusieurs mois, une tablette de chocolat, vendue une vingtaine d’euros, affole les réseaux sociaux. Présentée comme un graal sucré, sa quête, qui nous mène quand même jusqu’à Dubaï, vaudrait largement le coup selon les internautes qui crash-testent face caméra.

Vue de l’extérieur, cette tablette de chocolat semble classique. Enrobée de chocolat noir – ou au lait selon les préférences –, elle contient à l’intérieur une pâte de pistache croquante avec des nouilles kadaïf. Appelé «cheveux d’ange» ou «cheveux d’ange grillés», cet ingrédient est souvent utilisé pour les pâtisseries du Moyen-Orient comme le baklava. Il est l’originalité de ce dessert baptisé «Can’t Get Knafeh of It» par sa créatrice, Sarah Hamouda, une trentenaire anglo-égyptienne, mais qui a écopé du surnom mondial «chocolat de Dubaï». Interrogée sur le succès de son produit dans le magazine autrichien Falstaff, cette entrepreneuse a expliqué avoir «combiné différentes textures et saveurs» pour «donne[r] naissance au concept de barres “extra-fourrées”». Une idée qui lui est venue durant sa grossesse, confie-t-elle.

Mais si cette sucrerie est si prisée, c’est aus