Des nigiris à la courge butternut ou au poireau, des uramakis à la carotte et au curcuma, ou des makis au topinambour et seitan dansent en ronde dans notre assiette. Pour 29,50 euros, l’assortiment découverte, coloré et, par ailleurs, complété d’edamames à la fleur de sel ou de panko de seitan crispy avec une sauce au poivre vert, produit un mélange de saveurs connues et inédites. Alléchant et plutôt convaincant après dégustation un soir de début janvier dans une ambiance cosy. En revanche, chez Breathe, table de cuisine japonaise à deux pas de la rue Montorgueil (IIe arrondissement de Paris), vous ne trouverez pas de lamelles de saumon, de thon rouge ou de daurade crus chevauchant ou enroulé dans du riz vinaigré.

Dans ce sushi-bar végan, les bouchées ne sont en effet conçues avec aucun ingrédient d’origine animale. Des sushis 100 % végétaux ? Une hérésie crieront certains. D’autres, curieux et mis au défi du «veganuary» («janvier végan» en français), pourront se faire leur opinion. Car tout consommateur de sushis ou de maki