Pour ne rater aucun témoignage, aucune histoire, inscrivez-vous à notre nouvelle newsletter «Vécu».
Remiser vins, bière ou spiritueux au placard après des fêtes arrosées. Cette année encore, plus d’un quart des Français envisagent de suivre à la goutte près le «dry january» ou mois sans alcool, selon un sondage Ifop, pour des raisons de santé. Lancée il y a une douzaine d’années, au Royaume-Uni, l’initiative, promue par les autorités sanitaires, permet en effet d’interroger notre rapport à la (sur)consommation de boissons alcoolisées. Et s’ancre dans les têtes. Mais pour d’autres, parfois en situation de dépendance, la sobriété est devenue un mode de vie salvateur. Dans cet épisode, Romain (1), 32 ans, en reconversion à Marseille, se satisfait de ne plus boire d’alcool et de faire la fête autrement depuis un an.
«Comme beaucoup de monde, je commence à boire très tôt, vers 13-14 ans, entre la fin du collège et le début du lycée, le plus souvent en cachette avec mes amis et sans en avoir la permission. J’ai des parents assez liberticides et je