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L’oursin à la compotée d’ananas, crémeux yuzu et sésame noir de Théo Chereau.L’oursin à la compotée d’ananas, crémeux yuzu et sésame noir de Théo Chereau. (Céline Levain/Libération)

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Nina Métayer, Théo Chereau, Amaury Lafonta : La Rochelle, nouvelle capitale de la pâtisserie ?

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Une jeune génération de chefs pâtissiers formés chez les plus grands investit la ville de Charente-Maritime. Les créations de haute qualité trouvent leur public, malgré l’offre pléthorique et des tarifs comparables à ceux de la capitale.
publié le 14 mars 2025 à 14h05

Devant la vitrine, les paires d’yeux s’attardent. Les clients observent la ribambelle de pâtisseries alléchantes. Maxime se décide finalement pour une fleur rose, infusée à l’hibiscus. Le Bordelais, de passage à La Rochelle pour rendre visite à ses parents, n’a pas hésité à faire un crochet par le quartier Saint-Maurice, à l’écart du centre-ville, pour goûter un des desserts signature de Nina Métayer. «Ça a l’air exceptionnel», s’enthousiasme le quinquagénaire en cette matinée de février. Tout sourire, la cheffe pâtissière s’active au milieu des employés, dans les effluves de pain chaud. Un couple d’Angoulême l’interrompt pour un selfie, suivi par d’autres clients.

Depuis novembre, le nom de Nina Métayer s’affiche sur la devanture de Chez Paillat, boulangerie-pâtisserie historique du quartier. Un retour aux sources pour la Rochelaise : c’est ici même qu’elle a réalisé son apprentissage, à l’adolescence. On peut désormais y retrouver les créations qui font sa renommée, jusqu’à récemment uniquement à portée des palais parisiens. «Mon but n’était pas de venir à La Rochelle pour venir à La Rochelle, il fallait que ce soit ici, où j’ai été formée», retrace la cheffe star de 36 ans, sacrée deux fois meilleure pâtissière du monde. On ne l’attendait pas forcément dans ce quartier résidentiel, mais elle ne lui trouve que des avantages,

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