Lapins et poules en chocolat, œufs à gogo en cacao ou en sucre coloré, brioches pascales… Ce week-end, c’est Pâques, et même si vous ne comptez pas célébrer la fin du carême et la résurrection prétendue d’un certain Jésus, vous avez bien l’intention de vous en mettre plein la panse. A défaut de remplir les églises, ça fera toujours tourner l’économie. Anticipant l’arrivée des cloches, l’équipe de Libération a risqué la crise de foie en goûtant une foultitude de confiseries pascales afin de vous guider parmi toutes les propositions sucrées du moment. Ne nous remerciez pas, on y a pris un plaisir certain (et on ne vous parle pas de nos dentistes, qui doivent se frotter les mains). Sélection de nos huit favoris de l’année.
Un lapin guimauve-chocolat chez Angelina
Non seulement il est tout mignon, ce petit lapin chocolat-guimauve, mais il a aussi un twist : sa base biscuitée, qui élève cette confiserie commune au rang de pâtisserie des plus sérieuses. A réserver à ceux qui n’ont pas peur des goûts très sucrés, ou aux nostalgiques de l’enfance.
Rens. : entremets mousse au chocolat et guimauve individuel : 7€. Format à partager : 19€. https://www.angelina-paris.fr/
Un œuf comme une fève de cacao chez Jeffrey Cagnes
On ne présente plus Jeffrey Cagnes, pâtissier de talent qui propose cette année une élégante création reprenant la forme d’une fève de cacao, garnie de friture traditionnelle. Délicate, jolie, elle se mange sans faim et fait partie des meilleurs rapports qualité-prix de cette sélection (pour une création d’artisan, en tout cas) puisque la petite version (200 grammes) est à 20 euros.
Rens. : A partir de 20€. https://jeffreycagnes.fr/
Du chocolat suisse et de la sobriété chez Läderach
Le chocolat suisse Läderach est précis comme une horloge suisse (pardon, on était obligée) : droit, sans fantaisie excessive et, par conséquent, pas trop sucré, efficace. En version noire, on associe ses douceurs pascales avec notre café post-déjeuner (ou carrément dès le matin, pourquoi se priver ?) car son goût est très prononcé et sa texture juste un peu grasse mais pas trop. Une bonne option de présent à offrir aux palais qui ne goûtent que peu la sucrosité excessive.
Rens. : https://laderach.com/eu-fr/
A l’Hôtel de Crillon, un praliné à se damner
Pour impressionner votre belle-mère ou si vous êtes si amateur de chocolat que vous êtes prêt à faire craquer votre PEL à Pâques, direction l’Hôtel de Crillon, où Matthieu Carlin, chef pâtissier, et Eric Charles-Donatien, artiste plumassier, se sont associés pour créer un œuf au praliné à se damner. Et même pas besoin de choisir entre chocolat au lait et chocolat noir : les deux sont proposés dans cette sculpture que l’on pourrait manger pendant un mois entier tant elle est riche.
Lenôtre assure les classiques
C’est une maison classique, qui assure sur… les classiques. Cette année pour Pâques, Lenôtre la joue sécure et ultra-gourmande, avec notamment un œuf au chocolat au lait, fourré de praliné noisette. C’est cochon et ça se déguste accompagné : à moins de ne le manger que par micro-bouchées pour éviter l’écœurement (ce serait dommage tant c’est savoureux), on peut le partager avec tous les convives.
Rens. : A partir de 60€. https://www.lenotre.com/paques.html
Dengo, c’est dinguo
Voilà l’œuf parfait à offrir à votre cousine qui ne cesse de raconter son voyage i-nou-bli-able au Brésil (alors qu’il date de 1994) ou à votre pote ultra à cheval sur la provenance de ce qu’il consomme : Dengo est une marque de chocolat qui se veut équitable et qui propose cette année des confiseries sans trop de sucre ajouté et joliment présentées dans un tissu, que l’on pourra réutiliser comme set de table par exemple. On a aimé en particulier la version au chocolat blond, grué et fleur de sel.
Rens. : Quebra-Quebra 260g, 30€. Quebra-Quebra garni 340g, 39€. https://fr.dengo.com/
Michalak nous fait partir en cacahuète
On est pas de grands fans de trompe-l’œil en pâtisserie, mais il faut avouer que ceux de Christophe Michalak sont probablement les œufs qui ont le plus fait l’unanimité à la rédaction : verts comme une pistache (on a d’abord pensé à une mangue tant sa couleur est vive), brun clair comme une cacahuète… Et tout à fait délicieux. Notre préféré : celui qui est fourré d’un gianduja cacahuète et agrémenté de cacahuètes caramélisées ( «On a l’impression de manger du beurre de cacahuète à la petite cuillère !» s’est exclamée, des étoiles dans les yeux, une collègue), mais celui à la pistache se défend pas mal non plus.
Rens. : 35€ l’œuf de 210 g. https://www.christophemichalak.com/
Tout est bon dans le Chapon
On ne sait pas si un jour on trouvera une confiserie du chocolatier Chapon pas bonne – pour l’instant, ça n’est jamais arrivé. Cette année encore, on a craqué pour ses œufs garnis. Vous pouvez y aller les yeux fermés : tout est bon chez Chapon.
Rens. : A partir de 34€ pour les œufs, à partir de 6,50€ les berlingots garnis. https://chapon.com