Une ode au vieux zinc, au ballon de blanc au comptoir et aux discussions hautes en couleur. Les bistrots et cafés organisent ce jeudi 5 juin une première journée nationale, un an après l’inscription au patrimoine immatériel français des pratiques liées à leurs établissements. «C’est une journée pour faire vivre ces lieux nécessaires à notre vie sociale, s’enthousiasme Alain Fontaine, président de l’Association des bistrots et cafés en France, à l’initiative de l’événement. Ce sont des catalyseurs de sociabilité, surtout dans les villages et les petites villes.»
Le volubile patron du Mesturet, une «auberge de ville» proche de la place de la Bourse à Paris, a œuvré pendant six ans pour faire inscrire, en 2024, les cafés et bistrots au patrimoine immatériel français – une bataille pour sauvegarder ces «lieux de convivialité», dont le nombre est passé de 200 000 il y a cinquante ans à moins de 35 000 aujourd’hui. «C’est un endroit populaire, pas cher, où la parole est libre, circule…» défend Alain Fontaine, qui y voit le symbole d’un «art de vivre à la française».
Profonds changements
Pour l’instant organisé par la profession, sous l’impulsion notamment de France Boissons, distributeur leader du marché, l’objectif est de faire à terme de cet événement u