Du Dry January aux cartes de restaurants qui proposent désormais quasiment systématiquement des «mocktails» (pour mock, «imitation», et «cocktail»), la tendance zéro alcool prend une ampleur exponentielle. Un festival lui est même désormais consacré : le Soft Festival, qui aura lieu à Montpellier les 2 et 3 juillet, se présente comme un salon consacré aux «boissons festives alternatives». Alors quoi, on ne picole plus dans les soirées ?
«Ce n’est surtout pas un événement contre l’alcool, se défend à plusieurs reprises l’organisateur, Geoffrey Garcia. Et on ne se destine pas à des ex-alcooliques. Au contraire, le salon s’adresse à différentes personnes, celles qui veulent une vie plus saine, les sportifs en recherche d’autre chose, les fêtards proactifs (sic), les personnes respectueuses de leurs convictions religieuses, ou celles qui n’ont pas le choix pour des raisons médicales.» Sous un grand chapiteau, des exposants feront déguster pendant deux jours de la bière sans alcool, du vin sans alcool, des apéritifs italiens et même de la Suze à 0°, sans oublier les toniques, les kombuchas, le kéfir, les sodas et différentes marques de café. «En 2016, personne ne prenait de cocktails sans alcool,